La presse parle de nous !


Dans le Parisienla campagne s'annonce pleine de suspense à Vaux-le-Pénil !

Face à Henri De Meyrignac, Julien Guérin, 38 ans, dit « reprendre le flambeau de la tradition progressiste incarnée par Pierre Carassus », maire (Gauche républicaine) de 1989 à 2012 et qui préside d'ailleurs son comité de soutien.
Professeur d'histoire-géographie au lycée Jacques Amyot à Melun, il a établi les grands axes de son programme à l'issue de cinq cafés citoyens.
Il compte renforcer la démocratie locale via des référendums locaux, des comités de quartier, mais aussi appliquer la transition écologique. « Vaux-le-Pénil a des terres au hameau de Peterhoff pour faire du maraîchage local afin d'approvisionner les cantines », insiste-t-il. Face à la privatisation du cinéma La Grange, il aimerait recréer un cinéma municipal. Il souhaite aussi faire plus pour les adolescents, « un café associatif par exemple ».

La République de Seine-et-Marne revient sur notre démarche programmatique et sans concession face aux politiques libérales du Président Macron. 


« C’est une liste réellement à gauche, clairement anti-Macron, avec des socialistes, des écologistes, des membres de la France insoumise et de la Gauche républicaine, indique celui qui veut concurrencer le maire DVG. Après les cinq cafés citoyens que nous avons organisés, nous avons pu établir un programme en lien avec les propositions qui ont émergé. Nous sommes la seule liste à avoir élaboré notre programme en toute transparence avec les habitants présents, qui ont consultés sur les priorités pour la ville ».
Plusieurs thématiques se dégagent : la démocratie, l’écologie, le social, la jeunesse et la culture.
Pour la transition écologique, Julien Guérin a reçu le soutien des Verts et des écologistes. « On a des propositions fortes, assure-t-il. Chaque décision politique municipale doit prendre en compte son empreinte écologique. »
Il souhaiterait ainsi que la commune utilise les terres dont elle est propriétaire à Peterhoff pour faire du maraîchage avec une régie municipale directe.
« De nombreux maires ont pris des arrêtés pour empêcher les pesticides. À Vaux-le-Pénil, ce n’est pas le cas. Si on est élus, on le fera, assure-t-il. Les gens sont inquiets par l’urbanisation anarchique et la densification du centre-ville. Les constructions ne prennent pas assez en compte la dimension écologique. On veut que le Plan local d’urbanisme soit révisé dans les deux ans avec la population. »
Sur le plan social, le Pénivauxois voudrait mettre en place un permis de louer pour voir si le logement est insalubre. En matière de culture, il regrette que le cinéma ait été remis à une gestion privée en 2018 et souhaite qu’il redevienne municipal au cours du prochain mandat.
« Ma liste est composée de nouvelles personnes qui s’engagent et qui ne pensent pas à la politique politicienne, poursuit le candidat. On a un renouvellement énorme de gens venus de tous les milieux, et de toutes origines. On a laissé une belle place aux habitants de moins de 30 ans. On leur fait confiance.
Nous avons rencontré beaucoup de jeunes qui se sentent à l’écart de la vie municipale et qui auraient besoin d’un lieu de rencontres pour les loisirs. Cela manque à Vaux-le-Pénil et nous mettrons une proposition en avant dans notre programme central. »
Réunion publique
« Nous sommes les seuls à dénoncer la politique d’austérité du Gouvernement qui réduit les dotations aux communes. La première chose que l’on fera, si nous sommes élus, sera de réunir la population pour présenter les finances de la ville », promet Julien Guérin.
Et d’émettre une idée : pourquoi ne pas faire des référendums locaux sur les grands projets qui engagent l’avenir de la commune ?

Commentaires