Fermeture de la prison de Melun: M. Vogel parvient à ses fins.
Le maire de Melun, Président de la communauté d'agglomération, M. Louis Vogel vient de publier un communiqué se félicitant de la fermeture de la prison de l'île Saint-Etienne à Melun à l'horizon 2027. Faisant suite aux annonces du Premier ministre prévoyant la construction de 15 000 nouvelles places de prison dans les six prochaines années le maire de Melun, avec l'appui de la député macroniste Aude Luquet, est donc parvenu à ses fins.
Dès le mois de décembre dernier puis lors du conseil communautaire du 10 février 2021 j'avais déjà souhaité mettre en lumière la responsabilité directe de la majorité municipale melunaise qui, au mépris des communes voisines et de leurs élus, était prête à tout pour obtenir la fermeture du centre de détention de l'île Saint-Etienne pour la livrer à l'appétit des promoteurs immobiliers.
Défendant l'intérêt des Pénivauxois, a qui on a cherché à imposer en catimini un projet démesuré de 1000 places sur des terres agricoles de notre ville, j'ai souhaité rappeler que chaque commune, quelque soit sa taille ou son orientation politique, a droit au respect. C'est un principe démocratique de base.
Des prisons sont nécessaires, et ce d'autant plus que la France a été condamné l'an dernier par la cour européenne des droits de l'Homme pour sa surpopulation carcérale chronique, mais l'expérience des professionnels et de nombreuses études montrent que de petites unités favorisent une réinsertion plus satisfaisante des détenus et de meilleures conditions de travail pour les salariés. Les personnels de la prison actuelle de Melun se sont d'ailleurs prononcés contre la fermeture.
M. Vogel a donc bien été l'acteur principal de cet épisode en se faisant le relais aveugle de la volonté de l'Etat et du Préfet dont Vaux-le-Pénil a manqué faire les frais et dont les habitants de Crisenoy, commune finalement choisie pour le projet de 1000 places, sont aujourd'hui la cible. Les Pénivauxois n'ont pas oublié cet épisode et il serait légitime que M. Vogel s'en explique, par exemple devant le conseil municipal de notre commune.
Conseiller communautaire de la CAMVS.
Dès le mois de décembre dernier puis lors du conseil communautaire du 10 février 2021 j'avais déjà souhaité mettre en lumière la responsabilité directe de la majorité municipale melunaise qui, au mépris des communes voisines et de leurs élus, était prête à tout pour obtenir la fermeture du centre de détention de l'île Saint-Etienne pour la livrer à l'appétit des promoteurs immobiliers.
Défendant l'intérêt des Pénivauxois, a qui on a cherché à imposer en catimini un projet démesuré de 1000 places sur des terres agricoles de notre ville, j'ai souhaité rappeler que chaque commune, quelque soit sa taille ou son orientation politique, a droit au respect. C'est un principe démocratique de base.
Des prisons sont nécessaires, et ce d'autant plus que la France a été condamné l'an dernier par la cour européenne des droits de l'Homme pour sa surpopulation carcérale chronique, mais l'expérience des professionnels et de nombreuses études montrent que de petites unités favorisent une réinsertion plus satisfaisante des détenus et de meilleures conditions de travail pour les salariés. Les personnels de la prison actuelle de Melun se sont d'ailleurs prononcés contre la fermeture.
M. Vogel a donc bien été l'acteur principal de cet épisode en se faisant le relais aveugle de la volonté de l'Etat et du Préfet dont Vaux-le-Pénil a manqué faire les frais et dont les habitants de Crisenoy, commune finalement choisie pour le projet de 1000 places, sont aujourd'hui la cible. Les Pénivauxois n'ont pas oublié cet épisode et il serait légitime que M. Vogel s'en explique, par exemple devant le conseil municipal de notre commune.
Julien Guérin
Conseiller municipal de Vaux-le-Pénil,Conseiller communautaire de la CAMVS.
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